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thérapie cognititve et comportementale de l'insomnie

Thérapie Cognitivo-Comportementale de l'insomnie

Mieux comprendre son sommeil, mieux vivre et gérer son insomnie.

Médicaments

La prescription des hypnotiques ou sédatifs peut être recommandée à court terme face à une insomnie transitoire, leur utilisation prolongée est par contre déconseillée eu égard aux risques qui y sont liés :

> survenue d’effets secondaires diurnes

> altération de l’architecture du sommeil

> épuisement de l’effet

> apparition d’une dépendance

> chez les patients les plus âgés, augmentation du risque de chutes

> aggravation d’un syndrome d’apnées du sommeil méconnu voire de transformation d’un ronflement simple en véritable syndrome d’apnées du sommeil.

 

Depuis quelques années, les antidépresseurs ont pris une place de plus en plus importante dans le traitement de l’insomnie chronique. Leur intérêt clinique est régulièrement constaté, mais cette prescription confronte le prescripteur à d’autres problématiques liées aux possibles effets secondaires, à l’absence de consensus sur la durée de traitement à retenir dans cette indication…Leur utilisation reste cependant bien évidemment indispensable si une indication d’ordre psychiatrique en justifie la prescription

 

 

 

 
TCC-Insomnie

Quelle qu'en soit l'origine, les TCC-I (Thérapies Comportementales et Cognitives de l'Insomnie) représentent bien, appliquées seules ou en association avec un traitement pharmacologique bien conduit, un outil de choix face à l’insomnie chronique. Mais aujourd’hui, malgré les travaux et recommandations qui viennent régulièrement  démontrer leur efficacité, elles sont encore très insuffisamment connues et reconnues des praticiens et restent assez peu diffusées auprès des patients insomniaques. Vous trouverez dans ce site quelques notions de base sur cette approche thérapeutique, n'hésitez pas à me contacter pour en savoir plus.

Insomnie chronique : quelle logique de traitement ?

 

On considère qu’un insomniaque sur 5 seulement consulte pour ses troubles du sommeil. Pourtant, en médecine générale, l’insomnie chronique concernerait près de 20% des patients se présentant en consultation et jusqu'à 45% des français de 25 à 45 ans déclarent dormir moins qu'il ne le voudrait.

 

En pratique, lorsqu’un médecin est consulté, c’est alors dans la grande majorité des cas une réponse exclusivement pharmacologique qui est apportée. On s’accorde pourtant aujourd’hui à considérer que la prise en charge de l’insomnie chronique nécessite tout à la fois :

> de restaurer des conditions de vie et de sommeil susceptibles de rétablir des régulations physiologiques normales,

> d’agir sur les différents facteurs entretenant frustration, hyperéveil, stress et hyperréactivité émotionnelle,

> de traiter les facteurs associés (anxiété, dépression,…),

> de prévenir le risque de décompensation anxieuse.

 

La prise en charge, individualisée selon le profil de chaque insomniaque, doit donc tenter de remplir chacun de ces objectifs. Même si un traitement pharmacologique est prescrit, un abord non pharmacologique sera donc toujours nécessaire.

 

 

 

En savoir plus sur les TCC-Insomnie
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