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Insomnie : les facteurs prédisposants

 

"Prédisposants" parce que ces facteurs existent avant même l’apparition du trouble et rendent certains sujets plus vulnérables que d’autres vis-à-vis de l’insomnie chronique…

 

thérapie cognititve et comportementale de l'insomnie

facteurs biologiques

 

tendance à l’hyperactivation de manière physiologique, "facilité" à l’hyperéveil :

 

…la nuit comme le jour l’insomniaque est plus « éveillé » que le bon dormeur.

Sa fréquence cardiaque, sa température corporelle, son métabolisme sont plus élevés. Les activités cérébrales rapides (béta >15Hz) sont plus nombreuses pendant son sommeil, ses systèmes de stress (sympathique et axe hypothalamo-hypophysaire) sont plus activés.

 

 

 

 

Par définition, on sait qu’un « hyperéveil » s’installe lorsque le niveau d’éveil dépasse le seuil optimum maximum jusqu’auquel on assiste à une amélioration des performances. Celui-ci s’accompagne de la mise en jeu croissante d’une composante émotionnelle retentissant alors négativement sur les performances

et sur le vécu cognitif.

Ceci explique, les plaintes diurnes

de fatigue ou de troubles cognitifs qui pourraient pourtant paraître paradoxales dans ce cadre d’«hyperéveil».

 

hyperexcitabilité, hyper-réactivité

le système de sommeil de l’insomniaque est plus réactif aux événements :

. dérégulation chronobiologique

. dysfonctionnement des mécanismes homéostatiques régulant le sommeil.

 

 

facteurs psychologiques

• présence d’une anxiété

• traits de personnalité :

perfectionnisme, rétention émotionnelle…

• rumination excessive

• événements traumatiques répétés

• histoire personnelle : faits stressants

• maladie psychiatrique

 

 

 

 

facteurs sociaux

influence des éléments de vie interférant avec le sommeil horaires professionnels, travail posté, partenaire de lit…

 

Cette peur de ne pas dormir conduit à une association du lit à une situation de danger puis, peu à peu, au développement d'un comportement "d’impuissance apprise" avec la perception d'une impossibilité à agir sur le stimulus stresseur. Cette inhibition ne fait alors qu’entretenir un stress chronique participant au maintien de l’insomnie.

 

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