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Insomnie : les facteurs perpétuants

 

Il s'agit de l'ensemble des facteurs, apparus en réponse à l’épisode initial d’insomnie, et qui vont donc contribuer à perpétuer

le trouble et à transformer l’insomnie aiguë en insomnie chronique, surtout en présence de facteurs prédisposants

 

thérapie cognititve et comportementale de l'insomnie

…une fois installés, ces facteurs perpétuants maintiennent alors le trouble du sommeil même après la disparition ou la stabilisation des facteurs déclenchants (stress, traumatisme, maladies somatiques ou psychiatriques…)

 

 

 

L’ensemble des stratégies d’adaptation inappropriées adoptées par l’insomniaque sont donc des facteurs de conditionnement entraînant un éveil que l'on peut donc qualifier de «conditionné»

 

Les indicateurs habituels de sommeil (chambre, couher, lit, extinction des lumières) deviennent des inducteurs d’éveil.

 

L’insomniaque peut s’endormir dans son salon devant la télévision, au laboratoire du sommeil alors qu’il vient pour un enregistrement, mais pas dans son lit. Alors que le sujet peut physiologiquement dormir, le conditionnement négatif va installer l’insomnie chronique

On retrouve chez l’insomniaque au moment de la recherche de l’endormissement des pensées automatiques, des pensées dysfonctionnelles reposant sur des processus cognitifs à type de généralisation, maximalisation, focalisation concernant ses attentes et ses croyances sur le sommeil.

 

Ces pensées renforcent les comportements inadaptés et induisent un niveau émotionnel élevé incompatible avec l’endormissement.

 

Dès que survient la difficulté d’endormissement, L'insomniaque anticipe les effets négatifs de l’insomnie sur la journée à venir, l’anxiété apparaît, augmentant l’éveil. Le lendemain sera jugé de manière catastrophiste ce qui contribuera à renforcer encore l’anxiété au coucher.

 

 

 

 

Ces comportements sont eux-mêmes favorisés par des processus cognitifs augmentant l’anxiété de performance ou induisant une surestimation des conséquences de l’insomnie. L’endormissement nécessite un état de détente, de relâchement.

 

Au contraire l’insomniaque s’inquiète, anticipe sa crainte de ne pas dormir, cherche à provoquer le sommeil alors que celui ne peut que survenir naturellement lorsque les conditions sont réunies.

 

 

 

Cette peur de ne pas dormir le conduit à associer le lit à une situation de danger et à développer un comportement d’impuissance apprise par cette impossibilité perçue d’agir sur le stimulus stresseur. Cette inhibition ne fait alors qu’entretenir un stress chronique participant au maintien de l’insomnie

 

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